Lorsque le contrat du salarié est suspendu durant la période d'essai en raison d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, la durée de l'essai est prolongée.

La date de fin de la période d'essai est repoussée de la durée exacte de l'absence pour accident du travail ou maladie professionnelle.

La durée de la prolongation est calculée en <a href="https://www.seissan.fr/mon-quotidien/demarches/?xml=R1092">jours calendaires</a> (sauf <a href="https://www.seissan.fr/mon-quotidien/demarches/?xml=R51533">dispositions conventionnelles</a> ou contractuelles contraires).

La rupture de la période d'essai n'est pas possible pendant la <a href="https://www.seissan.fr/mon-quotidien/demarches/?xml=R43526">suspension</a>.

Toutefois, si l'employeur constate une <a href="https://www.seissan.fr/mon-quotidien/demarches/?xml=F1137">faute grave</a> du salarié, le contrat de travail peut, même s'il est suspendu, être rompu pour un motif autre que accident du travail ou maladie professionnelle.

Dans ce cas, l'employeur doit respecter la procédure spécifique applicable (par exemple, la procédure disciplinaire s'il reproche une faute grave au salarié).

La <a href="https://www.seissan.fr/mon-quotidien/demarches/?xml=F1643">rupture anticipée de la période d'essai</a> est possible dans les conditions habituelles (formalités simplifiées, délai de prévenance du salarié), après le retour du salarié dans l'entreprise.